- sloughi
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sloughi [ slugi ] n. m.• slougui 1848; ar. maghrébin slugi♦ Lévrier d'Afrique du Nord. Les « sloughis, ces fins lévriers du désert qui posent leur tête fuselée sur les genoux des seigneurs d'Afrique blanche » (Tournier).
● sloughi nom masculin (arabe maghrébin slugi) Lévrier arabe, à poil ras, à la robe de couleur sable ou bringée.sloughin. m. Lévrier d'Afrique du Nord à poil ras.⇒SLOUGHI, subst. masc.Lévrier arabe, à poil ras, de couleur sable tachetée ou rayée. La vieille Crenmitz (...) laissait toute la portière du fiacre au grand sloughi algérien, sa tête fine flairant le vent, et ses deux pattes despotiquement appuyées avec une raideur héraldique (A. DAUDET, Nabab, 1877, p. 103). Il se plaisait dans les grands parcs enclos de murs où il pouvait chasser au sloughi et au faucon (THARAUD, Rayon vert, 1941, p. 94).— En appos. Jacqueline souple comme une chienne sloughi et laissant voir des bas écossais sous sa trotteuse demi-courte (TOULET, Demois. La Mortagne, 1920, p. 20).Prononc. et Orth.:[slugi]. Plur. des sloughis. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p. 302: slougui. V. ds ROB. 1985 un ex. de Fromentin: les slougui, sans marque du plur. Étymol. et Hist. 1848 slougui (E. DAUMAS, Le Grand désert, p. 148 ds QUEM. DDL t. 7); 1860 sleug (N. COTTE, Le Maroc contemporain, p. 266: les sleug aboyaient); 1877 sloughi (DE VOGÜÉ ds R. des Deux-Mondes, 15 janv., p. 353 ds LITTRÉ Suppl.). Empr. à l'ar. maghrébin
, ar. class. 
« lévrier », dér. au moyen du suff. ethnique -
de 
, nom d'une anc. ville du sud de l'Arabie (cf. KLEIN Étymol. et NED Suppl.2, s.v. Saluki; v. aussi DOZY t. 1, p. 676a).sloughi [slugi] n. m.ÉTYM. 1853, cit. 1; slougui, 1848; arabe maghrébin slūgī « lévrier ».➪ tableau Mots français d'origine arabe.❖♦ Lévrier d'Afrique du Nord. || Des sloughis.1 Il va sans dire qu'il ne s'agit point de la chasse à courre avec les slougui; notre homme n'a jamais pratiqué que la chasse à pied (…)E. Fromentin, Un été dans le Sahara, p. 170 (Juin 1853) [publ. 1857].2 Les sloughis (…) vous regardaient de haut et devaient baisser la tête pour vous lécher.Giraudoux, Églantine, p. 83.
Encyclopédie Universelle. 2012.
